KERIALIS, dont 88 % de ses assurés sont des femmes, a décidé de s’engager pour soutenir la lutte contre l’endométriose aux côtés d’EndoFrance. Ce partenariat est à l’initiative de ses collaborateurs dans le cadre d’un « PEPS Challenge ».
Premier fruit de leur partenariat annoncé il y a quelques semaines, EndoFrance, première association de patientes atteintes d’endométriose, et KERIALIS, acteur majeur de la protection sociale des salariés des cabinets d’avocats, publient le premier livre blanc sur l’endométriose et l’emploi. Ce livre blanc propose des pistes de réflexion pour une meilleure prise en compte des besoins des femmes atteintes d’endométriose.
Plusieurs enquêtes récentes[1] montrent que les répercussions de l’endométriose sur la vie professionnelle des femmes atteintes sont mal reconnues et mal prises en compte. Il est vrai qu’il s’agit d’une maladie invisible et complexe pour tous : médecins, patients, entourage personnel et professionnel. Il n’y a pas une mais « des » endométrioses car cette maladie ne se développe pas de la même façon d’une femme à une autre.
Pourtant, 65 % des femmes atteintes d’endométriose reconnaissent un impact négatif de la maladie sur leur quotidien professionnel. Douleurs, troubles digestifs et urinaires, effets secondaires des traitements, fatigue et fatigabilité… de nombreuses contraintes et désagréments qui peuvent notamment empêcher de tenir une station debout ou assise trop longtemps, causer de l’absentéisme voire mener à des ruptures de contrat de travail.
Tout ceci n’est pas une fatalité. Aujourd’hui, 1 personne sur 5 est atteinte de maladie chronique dont beaucoup sont évolutives, dont l’endométriose. Un des grands enjeux est de faire évoluer le regard de chacun sur la santé au travail. La culture de l’entreprise doit désormais intégrer cette diversité.
C’est le regard sur la maladie souvent récidivante qu’est l’endométriose, voire sur le handicap invisible qu’elle induit, qu’il est important de changer en sensibilisant et impliquant tous les acteurs de la vie professionnelle : les ressources humaines, les directeurs, les managers, les équipes, les personnes malades elles-mêmes, mais aussi les professionnels de santé, médecins du travail et services dédiés.
Lire le livre blanc « Endométriose & Emploi »
[1] Notamment l’enquête EndoVie du 17 juin 2020 https://endofrance.org/communique_de_presse/resultats-dune-grande-enquete-sur-la-vie-des-femmes-souffrant-dendometriose/ et celle du Centre d’études de l’emploi et du travail publiée le 9 novembre 2020https://ceet.cnam.fr/publications/connaissance-de-l-emploi/l-endometriose-au-travail-les-consequences-d-une-maladie-chronique-feminine-mal-reconnue-sur-la-vie-professionnelle-1213101.kjsp