Près de 9 femmes sur 10 atteintes d’endométriose ressentent des douleurs au moment des rapports
EndoFrance et MySLife publient les résultats d’une enquête relative à l’impact de l’endométriose sur la vie affective et sexuelle des femmes.
Réalisée auprès d’un échantillon de 384 femmes âgées de 18 ans à 55 ans et plus souffrant d’endométriose, l’étude a été menée par voie de questionnaire en ligne du 21 septembre au 13 octobre dernier.
- Des répercussions considérables touchant différents aspects de la vie quotidienne
88 % des femmes interrogées disent souffrir de dyspareunie (douleurs pendant les rapports). Plus d’1 femme sur 2 (55 %) en vient à redouter le rapport.
Mais ce n’est pas que la vie sexuelle des femmes qui est touchée ; 84,6% considèrent que l’endométriose impacte leur vie affective (les relations sentimentales et amoureuses).
Concernant l’estime de soi, dans 78% des cas, l’endométriose a un impact sur l’image que les femmes atteintes ont d’elles-mêmes. Enfin, cette maladie a des conséquences dans 80% des cas sur l’appréciation de son corps, de son physique.
- Sexualité et prise en charge médicale
Bien que la douleur au rapport soit un des symptômes les plus courants de l’endométriose, une personne interrogée sur deux n’a pas été questionnée sur sa sexualité par son équipe soignante pour diverses raisons parmi lesquelles on recense entre autres : une minimisation de la maladie ou encore une forme de désarroi.
Seules 23% des patientes considèrent que leur équipe soignante leur a apporté des conseils ou solutions.
Juliette Mauro, fondatrice de My S Life a déclaré : « A travers cette étude, nous avons voulu mettre en lumière les difficultés que rencontrent les femmes atteintes d’endométriose dans leur vie intime et leur sexualité. C’est souvent un des aspects de la maladie qui est peu connu et qui pourtant impacte fortement la vie des femmes ».
Yasmine Candau, présidente d’EndoFrance, confirme que « la prise en charge de la maladie est encore insuffisante en France. Trop de personnes atteintes restent isolées, en particulier sur un sujet aussi intime que la sexualité. C’est ce que démontre cette étude. Non seulement, le sujet doit être abordé par l’équipe soignante, mais des solutions claires doivent être proposées aux patientes : la kinésithérapie, l’ostéopathie, l’intervention d’une sage-femme formée en pelvi-perinéologie, ou encore le recours à un sexologue peuvent réellement aider les femmes. Là encore, des progrès restent à faire, notamment au niveau de la formation du corps médical ».
Découvrez l’enquête en intégralité en cliquant ici.
L’endométriose est une maladie gynécologique inflammatoire chronique. Complexe et récidivante, elle touche au moins une femme sur dix en âge de procréer. Découverte en 1860, cette maladie est pourtant encore peu connue et diagnostiquée tardivement, avec un retard de sept ans en moyenne.
EndoFrance est la première association française de lutte contre l’endométriose créée en 2001. Cette association agréée d’usagers du système de santé, reconnue d’intérêt général, mène des actions de soutien et d’information à destination du grand public et des patientes, et soutient la recherche dédiée à l’endométriose.
MySLife est une plateforme d’accompagnement de la santé sexuelle des femmes. Nous souhaitons amener chaque femme vers l’autonomie en croisant la parole des femmes et la parole des experts pour permettre aux femmes de :
- Vivre pleinement chaque étape de sa vie de femme,
- Explorer, comprendre et améliorer sa sexualité,
- Faire face aux aléas de la féminité.
Pour en savoir plus sur nous et notre travail, n’hésitez pas à visiter notre plateforme en ligne sur www.myslife.com
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