EndoFrance est membre du Comité scientifique temporaire (CST) d’experts qui accompagne l’ANSM dans le suivi du sur risque pour les femmes ou personnes menstruées de développer un méningiome suite à la prise d’un traitement à base de progestatifs.
Le 18 décembre 2024, le groupement d’intérêt scientifique EPI-PHARE a présenté au CST les résultats de sa dernière étude. Celle-ci ne montre pas de sur-risque de méningiome pour les femmes utilisant une contraception contenant du lévonorgestrel (par exemple Leloo, Adepal, Minidril, Trinordiol, Kyleena, Mirena, Jaydess,…) seul ou combiné à l’éthinylestradiol. [Retrouver la liste des progestatifs contenant du lévonorgestrol ici ].
L’étude met en évidence une augmentation très faible du sur risque pour les contraceptions à base de désogestrel seul (optimizette, cérazette, antigone, elfasette,..) lors d’une utilisation prolongée chez les femmes de plus de 45 ans. Compte-tenu de ces résultats non alarmants à ce stade et dans l’attente des mesures à venir début 2025, des recommandations préliminaires d’utilisation de ces contraceptifs oraux et de surveillance des femmes qui y sont exposées sont préconisées par la CST.
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En octobre 2023, de nouvelles recommandations ont été émises sur les progestifs tels que médrogestone (Colprone) et acétate de médroxyprogestérone (Depo Provera) indiquant que les mesures doivent être similaires à celles adoptées pour l’acétate de chlormadinone (Lutéran et génériques) et de nomégestrol (Lutényl et génériques) dans la mesure où les niveaux de risque de méningiome sont comparables.
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