Dans un rapport publié le 9 novembre 2021, l’Académie nationale de médecine propose des recommandations afin d’optimiser la prise en charge de l’endométriose pelvienne, « maladie préoccupante des jeunes femmes ».
Si l’endométriose ne concerne évidemment pas que les jeunes femmes, on peut néanmoins penser qu’un diagnostic au plus tôt favorise une prise en charge efficace et préserve la qualité de vie des personnes atteintes.
Le rapport reprend les différentes connaissances actuelles sur la maladie : la symptomatologie, les traitements, la fertilité, les conduites à tenir en pratique.
Le rapport met également l’accent sur les enjeux médicaux :
- La qualité des soins
- La simplification du parcours de soins du diagnostic au traitement
- La recherche clinique et fondamentale pour comprendre la maladie mais surtout viser le développement de nouvelles thérapeutiques.
Les recommandations formulées dans le rapport de l’Académie nationale de médecine sont en phase avec les 5 axes de la Stratégie nationale de lutte contre l’endométriose dont nous espérons l’annonce tout prochainement :
- Mettre en place une véritable stratégie d’information
- Elaborer un vaste plan de formation afin de réduire le délai diagnostique
- Définir un parcours de soins spécifique
- A l’échelon national :
– Créer un Observatoire national et un Registre national de l’endométriose
– Créer un label spécifique pour les centres de références - Décréter l’endométriose « Cause nationale » avec pour objectif de promouvoir la santé de la femme
Ces recommandations sont le fruit d’un groupe de travail qui a étudié la littérature scientifique sur le sujet et a auditionné différents médecins experts impliqués dans la prise en charge de l’endométriose. L’association EndoFrance a eu l’honneur d’être auditionnée afin de porter la voix des personnes atteintes d’endométriose.
Lire le rapport complet de l’Académie nationale de médecine et les recommandations endométriose