A l’étude : le traitement chirurgical mini invasif de l’endométriose rectale par les ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU)
Apres avoir testé la faisabilité de ce traitement lors d’une première étude clinique et devant des résultats encourageants, l’équipe du Professeur Dubernard, a mis en place une seconde étude.
Depuis le 1er septembre 2020, dans 4 centres hospitaliers en France et malgré la crise sanitaire, 37 patientes ont déjà été traitées par HIFU sur les 38 initialement prévues dans cette nouvelle étude. Une fois traitées, ces femmes sont suivies pendant 6 mois afin d’évaluer l’efficacité des HIFU sur les symptômes endométriosiques (évalués par des questionnaires) et sur le nodule endométriosique lui-même (évalué par IRM).
L’avancement
Compte tenu de la rapidité des inclusions ainsi que des résultats préliminaires, le Pr. Gil Dubernard et son équipe ont demandé une prolongation de l’étude pour permettre d’inclure 60 patientes d’ici la fin de l’année 2021. C’est-à-dire qu’à ce jour 23 patientes peuvent encore bénéficier de ce traitement innovant. Le profil des patientes recherchées est le suivant : femme de 25 ans ou plus, présentant une endométriose rectale, symptomatique, en échec de traitement médicamenteux avec indication chirurgicale ou symptomatiques mais refusant le traitement hormonal notamment en raison de leurs effets secondaires.
Les centres :
Les centres participants à cette étude clinique sont :
Centre 1 : Pr Gil DUBERNARD – Hôpital de la Croix Rousse – Lyon
Centre 2 : Pr Philippe DESCAMPS – CHU Angers
Centre 3 : Pr Hervé FERNANDEZ – Hôpital BICETRE – Le Kremlin-Bicetre
Centre 4 : Pr Horace ROMAN, Clinique Tivoli-Ducos – Bordeaux
Centre 5 : Pr. C.hristele Rubod, Pr Pierre COLLINET – Hopital Jeanne de Flandre, CHRU Lille
http://www.chu-lyon.fr/fr/